Le début de la vie
Quand, la vie d’un nourrisson débute ?
« Une vie ne vaut rien et rien ne vaut une vie »
André MALRAUX
Quand est ce que la vie d’un nourrisson débute ? à sa naissance ? 3 mois avant son premier cri ? depuis sa conception ? ou bien dans le projet même de ses parents ?
Cette question éthique fait débat depuis toujours, et pose de nombreux soucis dans nos sociétés occidentales, car au cœur de ce problème, il en est de la prise de décision parfois difficile d’ôter une vie, quand il est tout aussi complexe dans certains cas de la donner.
La vie est la rencontre de 2 cellules qui vont se multiplier pour donner des milliards de cellules en mouvement et former un être unique. Accéder à ce privilège à la fois de donner et de recevoir la vie, place l’individu dans un cycle infini.
Ce bébé en devenir ne peut se développer et grandir qu’à condition que lui-même reçoive depuis ses premiers instants l’attention et le réconfort, l’amour, le partage, et la bienveillance de ses parents.
Ainsi pouvons-nous nous interroger sur les effets positifs ou/et négatifs que pourrait ressentir le bébé, avant même que celui-ci ne soit présent dans le ventre de sa maman ? Est ce qu’un enfant non désiré, aura le même caractère, les mêmes émotions, la même attention venant de ses parents pour l’accompagner dans la vie, qu’un enfant attendu dans un projet de vie plus construit et anticipé, plus serein et imaginé différemment ?
L’état d’esprit dans lequel se trouve les futurs parents, et l’image qu’ils vont projeter de leur bébé dans leur future vie à 3, ne sont que les prémices d’un long cheminement d’apprentissage de la vie et d’expériences multiples, mais marquera d’une empreinte certaine l’état psycho affectif, et psycho émotionnel de leur descendance.
De plus, pendant les nombreuses semaines passées dans l’utérus de sa mère, l’enfant va percevoir et ressentir tout ce que ses parents peuvent endurer, et ce que maman sentira sera retransmis à son enfant.
L’accouchement est également une période importante de la vie du bébé qui peut être vécu comme un traumatisme, un sentiment de danger, de séparation, de peur extrême, surtout si des complications inattendues ou des appareils sont utilisés pour extraire le nouveau-né.
L’ostéopathie permettra par des méthodes douces de déceler, en communiquant avec la maman sur son histoire, ses peurs, ses craintes, etc… les tensions que le bébé a pu subir et emmagasiner tout au long de son développement, afin de libérer précocement ce petit être de dysfonctionnements importants, souvent dissimulés derrière un ressenti émotionnel puissant.
Olivier ORTONNE
